Et vous, quelles sont vos galères de voyages?

On a toujours l’impression quand je raconte mes voyages que tout se passe pour le meilleur du monde, comme sur des roulettes, qu’il n’y a aucun obstacle ni nuage qui vient obscurcir mon chemin, que tout se passe dans les règles de l’art. Je peux vous le dire sans fourcher: c’est FAUX!!

Déjà, il faut que je vous avoue, je suis une vraie gauchère en temps normal (dans le fond et la forme), j’ai l’art et la manière de cumuler les boulettes, mais cela est d’autant plus vrai en voyage. Sur le moment, je passe par tous les stades : je ris, je panique, je m’énerve, je fonds en larmes, mais en y repensant bien plus tard, mais vraiment, vraiment plus tard (j’insiste), ce sont des anecdotes dont je me délecte. Elles font en sorte que je n’oublie jamais le voyage en question. Je pense que vous vous reconnaissez à travers ces lignes. Si vous me dites que vous êtes parmi ceux où le voyage se déroule bien de A à Z, je ne vous croirai pas! Non, je réfute totalement l’idée. Qui n’a jamais eu un vol retardé, une perte et ou une détérioration de bagages, qui n’a jamais été bloqué dans un train? Ce sont des choses du quotidien qui peuvent également arriver lors vos petites vacances tant attendues. Aujourd’hui, je vous dis tout, mais vraiment tout! J’ai donc décidé de vous lister ici, du moins pire au plus angoissant, mes galères de voyages. Je compte aussi sur vous pour me raconter les vôtres.

CE QUE L’ON NE VOUS DIT PAS! DE LA GALÈRE LA PLUS DOUCE À LA PLUS EFFROYABLE

20. Se faire arrêter par la douane avec plusieurs morceaux de gâteau

Eh oui, je dois celle-ci à ma douce mère. Bienveillante comme elle est, elle s’est assurée de me faire plaisir en mettant dans mon bagage en main un gâteau à l’amande comme je les aime. Il est important ici de préciser, comment celui-ci était empaqueté. Il a été soigneusement découpé en plusieurs blocs rectangulaires recouverts de papier aluminium. En passant au scanner, ils ont donc vu plusieurs blocs alignés dans ma valise. Vous sentez venir le problème?! Même si mettre de la nourriture dans son bagage en main n’est pas interdit, la forme a bien évidemment, plu aux douaniers qui se sont empressés de m’arrêter. J’ai dû ouvrir le bagage, leur prouver qu’il s’agissait bien de gâteau et rien d’autres. Depuis, on a appris de nos erreurs, le gâteau on l’empaquete en entier! Comme ça, plus de problèmes!

19. Oublier son appareil photo

Je vous l’accorde, ce n’est pas une vraie galère en soit, mais qu’est-ce que c’est rageant (pour ne pas dire plus) d’oublier son appareil photo! Lorsque vous avez envie de photographier par exemple une tortue à deux mètres de vous et que vous n’avez pas la caméra qui va sous l’eau… Zut! Ou lorsque votre appareil déconne au moment où vous avez le plus besoin de lui. Eh ouais, des fois le timing se joue de nous, mais dorénavant, je fais en sorte d’être à l’afflux, une vrai paparazzi prête à l’attaque, à chaque pas que je fais. S’en est devenu ma marotte!

18. Avoir ses fringues pleins de liqueur

Vous allez finir par vous demander ce que je mets dans mes valises. Je plaide coupable. En partant de la Martinique, je ramène littéralement toute l’île avec moi. Erreur de débutant, je ne saurais pas dire, mais la bouteille cassée au milieu des vêtements et la valise qui dégouline le long de l’aéroport en laissant un trait pour vous suivre est un concept assez spécial. On ne passe pas inaperçu. Peut-être m’auriez-vous croisé? Ce n’est pas impossible!

17. Avoir plusieurs pigeons qui se sont « lâchés » sur la voiture de location une heure avant la remise du véhicule

À croire que les forces s’acharnent sur vous! Tout se déroulait parfaitement bien lors de notre road trip à Majorque. Il nous restait suffisamment de temps pour remettre la voiture dans l’aéroport et nous enregistrer. Je suis quelqu’un d’hyper organisée et dont les départs en avion me peuvent stresser si ça ne se passe pas de façon zen. Tout est donc calculé pour ma sérénité et pour que nous soyons sur les lieux à temps, donc pas de place à la fantaisie dans ce cas. Et puis… Uppercut! Le jour du départ, la seule voiture hyper sale du parking, c’est la nôtre. Quand je dis sale, je pèse mes mots, je pense qu’il ne s’agissait pas d’un seul oiseau, mais de plusieurs et réellement malades (je ne vois pas comment le dire avec plus de décence). Et là, le comble du comble, la seule station de lavage automatique est à plus d’une heure de route, on ne va certainement pas s’aventurer là-bas et perdre du temps. Système D obligé : un pack d’eau et plusieurs paquets de mouchoirs plus tard, le tour est joué! Autant vous dire, j’espère qu’ils ont nettoyé le véhicule après cela. En tous les cas, nous, nous avons fait du bon travail puisqu’elle était comme neuve, et donc ni vu ni connu !

16. Marcher des heures sous le soleil de Marie-Galante

Je peux vous le dire, quand nous sommes partis en Guadeloupe, nous n’étions pas assez préparés. Au risque de me répéter, il est difficile de se déplacer dans les îles sans moyens de transport. Et pourtant, c’est totalement ce que nous avons fait. Du coup, cela nous a entraîné dans des heures et des heures de marche sous un soleil d’aplomb (parce que bien sûr, nous sommes partis aux alentours de midi) pour nous rendre à l’écomusée de Marie-Galante. Qu’est-ce que j’y ai gagné? Une belle découverte, c’est sûr, mais aussi, un coup de soleil, le feu aux cuisses et de belles démangeaisons pour le reste de mes vacances.

15. Prendre un déluge sur le bateau 

Comme si les démangeaisons n’étaient pas suffisantes, sur le chemin du retour, de Marie-Galante à Pointe-à-Pitre, nous avions pris un vrai déluge. Une précision, la traversée s’effectue en bateau. C’est à peine une traversée de trente minutes. Cela a été les trente minutes les plus longues de ma vie. La mer était d’humeur taquine. La pluie s’est installée petit à petit puis, s’est imposée violemment à nous. Le bateau a donc tangué sur ces belles vagues, mais le détail important est qu’il n’a pas de vitres, ni de clim dans ce bateau. Je vous laisse imaginer : un bateau qui tangue, du monde, de la chaleur, sans bouffée d’air. J’ai préféré faire mon voyage à l’extérieur, assise sous la pluie avec ma maigre serviette. Le débarquement, j’ai littéralement couru, un souvenir indélébile pour clore ce voyage en Guadeloupe.

14. Coucou petite onde tropicale

C’est le risque pas cher payé aux Antilles, vous partez faire vos trois semaines annuelles dans l’île insulaire pour faire le plein de soleil, de vitamines D et faire envier tous vos collègues/amis avec les belles plages sur lesquels vous irez. Vous connaissez l’expression « Chèh » (désolée pour l’orthographe). Elle a raisonné dans mon oreille tout le long du voyage. Pourquoi? Madame l’onde tropicale a décidé de faire un petit tour sur l’île pendant deux semaines. A moi, la rivière qui déborde, les coupures d’électricité et deux semaines pleines d’amour de mes proches. Soirée, même journée canapé, ce n’est pas si mal hein!!

13. Voyager avec des enfants 

Détromper-vous, j’adore les enfants et je n’ai rien contre eux. Toutefois, on ne cesse de le dire, le choix de votre place dans un avion est important. Eh oui, ce jour-là, j’ai eu l’honneur de voyager aux côtés de trente enfants déchaînés (normalement gardés par les hôtesses) pendant huit heures. Oui, HUIT HEURES. Et non, ce n’était pas le voyage du retour. C’est celui de l’après-midi, celui où personne ne veut dormir, celui où ils ont rejoint leur copain, tapés dans les fauteuils, changés et sautés sur leur siège, criés et rigolés à la fois. Je peux vous dire sans mentir, ces petits, ils débordent de vie.

12. Courir dans l’aéroport de Dubaï et être la dernière à embarquer 

Nous avons tellement aimé l’aéroport de Dubaï. À l’image de la destination, il est immense et vous y trouver toute sorte de boutiques. Nous étions tellement « impressed » par le lieu, que nous avions oublié le temps d’un instant que nous étions seulement en transit et que la vraie destination était Ho Chi Minh. Qui a dû courir dans le plus grand aéroport que l’on ait vu jusque-là? C’est bibi! L’avion était prêt, il ne manquait que nous, bien évidemment. Cela aurait un désastre complet si nous avions raté ce vol. En effet, nous étions partis avec mon CE en groupe de personnes. Je ne vous dirait pas la galère si c’était arrivé.

11. Déjouer un vol à Barcelone

Vous n’avez pas déjà eu ce sentiment d’être regardé avec insistance, comme si l’on vous déshabillait du regard? En plus du regard, elle s’est collé à moi alors qu’il y avait beaucoup de place dans le train. De nature asociale, je me suis éloignée une première fois, et elle s’est collée à nouveau. Heureusement que c’est ce qu’elle a fait, c’est à ce moment que ça m’a paru bizarre. Je la remercie de m’avoir dévisagé de la sorte (peut-être une novice), sinon je ne me saurais jamais aperçu qu’elle essayait de me voler mon porte-monnaie (qui a bien sûr, toutes mes pièces d’identité et moyens de paiement). Elle avait déjà ouvert mon sac dans le métro, une seconde plus et c’est mon bien qui disparaissait avec elle sous son manteau. Je l’ai vu, et à partir de ce moment, elle a fui de toutes ses forces. Je parle de Barcelone, mais ce genre de choses arrive partout. À ce moment, je me suis dit chanceuse car on se rendait à l’aéroport pour le retour à la maison. Il aurait été beaucoup moins drôle…

10. La barrière de la langue au Vietnam

Ce n’est pas une critique, mais l’anglais n’est pas leur fort au Vietnam, et je dirais en particulier à Phu Quoc. On a eu tellement de mal à se faire comprendre. Par exemple, on a tenté une fois le room service, ils ne sont jamais venus. On a donc arrêté de faire nos fainéants et on est descendu au restaurant de l’hôtel. Au lieu d’avoir un seul serveur, ils étaient trois ou quatre à notre table avec leur téléphone afin que l’on parle à Google Traduction. La barrière de la langue peut être un challenge à l’étranger. Plusieurs fois, ils ne comprenaient pas ce que l’on voulait et cela peut impacter fortement votre voyage.

9. Oups, plus de bagages

Ça ne vous est jamais arrivé? Perdre vos bagages à l’aéroport? À croire que moi, c’est mon quotidien. Pour notre voyage au Vietnam, nous sommes descendus de l’avion et nous avons attendus longtemps (mais vraiment longtemps) nos bagages. En fait, nous étions les derniers à ne pas avoir récupéré nos bagages. À ce moment, s’installe le doute, le stress, comme s’il n’allait jamais te rendre ta valise. Au final, ils étaient regroupés loin de notre tapis, à l’autre bout de la pièce. Après une demi-heure de stress, tout est rentré dans l’ordre. Ça a été le cas à Barcelone et je ne sais pas combien de fois en Martinique. À croire qu’ils doivent se dire, « tiens, elle est dans l’avion. Et si nous cachions sa valise? » Mais jusque-là (je touche du bois), j’ai toujours pu les récupérer donc je ne me plains pas.

8. « Prenez le vol suivant » !

Je serais obligé, pour vous expliquer celui-ci, je vais mettre cela sur le compte de l’apprentissage. C’était notre deuxième voyage, et nous ne savions pas que cette compagnie aérienne pouvait faire ce genre de chose. Le stress ultime : Nous avions réservé un week-end à Barcelone (ça commence à faire beaucoup pour Barcelone hein? Je vous rassure, j’ai adoré Barcelone) mais toute bonne chose arrive à sa fin. On a donc pris le chemin de l’aéroport sans problème. Arrivés à l’aéroport, nous allons à l’enregistrement. L’hôtesse à l’accueil nous informe, vu que nous nous sommes pas enregistrés en ligne (on ne savait que c’était préférable hein! on l’a appris durement), nous ne pourrons pas partir sur le vol de 14h. Stupéfaction totale, vous vous doutez que nous sommes étonnés, énervés aussi, car nos billets sont bien payés tout de même. En vrai, elle nous explique, qu’il y a eu trop d’achats de billet pour ce vol (pas notre problème, j’ai envie de le dire) et qu’elle fera monter dans l’avion toutes les personnes qui se sont enregistrées. Comment vous dire (poliment) : on va dire qu’elle m’a entendue (je ne trouve pas d’autres termes). Pour ceux qui me connaissent, je vous laisse imaginer la scène. Ils ont voulu nous faire embarquer sur le vol de 19h. Alors, si la perspective de cinq heures dans l’aéroport ne nous a pas séduits, c’est l’idée de rentrer à 20h30 chez nous en comptabilisant le trajet en transport par la suite, qui nous a détruits. Au final, ils ont réellement laissé entrer toutes les personnes qui se sont enregistrées et heureusement pour nous, ils restaient six places. Nous avons pris finalement ce vol, mais beaucoup d’entre nous, n’ont pas eu cette chance…

7. Être dans un hôtel pas top

Généralement, je vous laisse les adresses des hôtels où j’ai séjourné. Bien évidemment, cela ne veut pas dire que la totalité des hôtels dans lesquels j’ai séjourné dans le monde ont été super! Cela peut définitivement altérer vos vacances si le choix de votre hôtel ne respecte pas vos attentes. Je ne parle même pas de gamme d’hôtels, ni forcément d’hôtels luxueux, mais simplement, la base, c’est-à-dire, un lit confortable, des draps propres, une salle de bain et surtout une douche/baignoire ultra « clean ». Quand vous faites une semaine dans un lieu comme cela, vous n’êtes pas à votre aise. Je ne ferai jamais de délation ici, ce n’est pas le but, mais j’insiste sur ce fait, le choix de votre appartement est important. S’il y a deux voyages qui m’ont marqué pour cela, c’est celui de Pointe-à-Pitre et de Salou. C’est cependant un propos à nuancer: cela ne veut pas dire non plus que tous les hôtels dans ces destinations ne sont pas corrects!

6. Errer des heures pour trouver l’hôtel

Premier voyage, première galère, comme quoi rien n’est parfait! Lors de mon voyage à Munich, pendant que monsieur suivait une conférence, j’étais en train d’errer, complètement, pour trouver notre hôtel. J’avais prévu de passer mon après-midi au centre commercial Riem Arcarden comme il se doit. Le destin avait prévu d’autres choses pour moi. Le sens de l’orientation n’était pas mon fort. J’ai donc marché, et encore marché, mais vraiment pendant des heures pour trouver cet hôtel. Il a eu le temps de finir sa conférence de trois heures, de profiter du buffet, et me rejoindre pour trouver l’hôtel en deux minutes. Autant vous le dire, on n’est pas sorti de l’hôtel ce jour-là, trop épuisée pour sortir.

Jusque-là, les galères étaient mignonnes, passons aux choses sérieuses! Voici le top Five

5. Être pourchassée par un éléphant peu commode

J’ai adoré le Kenya, et ça tout le monde le sait, c’est mon voyage préféré. Ce voyage a été un pur bonheur et rempli de bienveillance dans tous les sens du terme. Eh oui, il y a eu son lot de surprises. Je vous avais dit que nous avions fait un safari nocturne comme dans les reportages avec le ranger à nos côtés et la lampe torche pour illuminer notre chemin. C’était sensationnel pour bien des raisons. Toutefois, les choses peuvent vite prendre une autre tournure. Les animaux, la nuit, sont sur leur garde et une intrusion dans leur intimité peut avoir bien des conséquences. Nous avons rencontré un troupeau d’éléphants. Mon guide Ferdinand, ne s’est pas trop approché ce troupeau, car il nous explique justement que les mâles veillent sur le troupeau la nuit et qu’ils peuvent être bien plus agressifs. En deux secondes, nous avons vérifié ce point, littéralement! Un mâle a surgi de nulle part, secoué ses grandes oreilles, a barété pour nous faire part de son mécontentement et a commencé à gratter le sol comme un taureau prêt à charger. Ni une ni deux, il a commencé légèrement à nous suivre. Bien évidemment, pris de peur, nous avons pris la poudre d’escampette rapidement. Aujourd’hui, j’en rigole, mais nous avons bien poussé la chansonnette dans notre van!

Désolée, la photo est floue, mais vu les détails de cette histoire, vous saurez, je pense, me pardonner

4. Si on jouait à Ratatouille dans l’hôtel

Vous connaissez le film Ratatouille de Disney? Cet exemple est parlant pour moi. Eh oui, des hôtels, j’en ai fait, mais séjourner avec des rats (ou souris, va savoir!) c’était une première. Nous étions au Vietnam et plus précisément à Phu Quoc. Il n’y en a pas eu dans notre chambre, enfin, je pense?!! Mais d’autres personnes du groupe (voyage CE n’oubliez pas), ont dû changer de chambre parce qu’ils en avaient vus dans leur habitation. Autant vous le dire, je n’étais pas sereine du tout et stressée à l’idée de dormir. On a retardé plus que possible ce moment chaque soir. C’était pourtant un grand complexe hôtelier. Nous en avons vus d’ailleurs, détallés dans le hall de l’hôtel un soir, mais pour les hôtes à l’entrée, cela avait l’air normal…

3.Être malade en plein séjour 

Alors, celui-là, je le mets en top trois car il est vraiment contraignant. Je ne parle pas de la petite toux, mais vraiment d’être pas bien au point d’avoir des sueurs froides et de frôler le malaise. Personne n’aime être malade et encore moins en vacances, mais cela fait parti du « game ». À chaque fois, j’ai eu le sentiment de râter des occasions énormes. À cause de cela, je n’ai pas pu visiter totalement Bruxelles comme je le souhaitais où je n’ai pas pu faire le safari bleu au Kenya (j’étais vraiment dégoûtée)!

2. Se tromper de carburant dans une voiture de location

Là, c’est pleinement notre faute. Pensez-vous qu’il faut être totalement ignorants pour se tromper de carburant? Selon le chauffeur de taxi qui nous a raccompagné à notre hôtel, c’est pourtant monnaie courante à l’étranger. En plein rallye WRC à Salou, nous avons loué un véhicule pour suivre l’événement. Figurez-vous qu’au lieu de mettre de l’essence dans le véhicule, nous avons mis du gazole. Après trois bruits de moteurs assourdissants et un ralentissement inopiné du véhicule, nous avons eu assez de temps pour nous mettre sur le bas-côté de l’autoroute. Il faut planter le décor ici : trois personnes d’origine française qui ne parlent pas un mot espagnol à part : ¿Dondé esta la estacion de bus?. Bien évidemment, personne ne s’est arrêté pour nous, nous n’avons pas la tête pour l’emploi, je reconnais et surtout, c’était désert. Je ne sais pas si vous le savez, mais les rallyes WRC se passent généralement en montagne ou dans des campagnes éloignées où la route est littéralement de la piste. Bien évidemment, nous étions loin de l’endroit où nous avons loué le véhicule (Barcelone) et appeler l’agence de location a été un sérieux défi. Il n’y avait personne qui parle anglais ou français. Au bout de trois heures, nous avons réussi difficilement à faire partir un dépanneur, mais expliquer où l’on se trouve quand nous-même, on ne sait pas où l’on se trouve, relève d’un challenge extraordinaire. Il s’est perdu plusieurs fois, je me demande même comment il a fait pour ne pas nous abandonner, tellement on la fait tourner en bourrique. Une fois arrivés à bon port, nous n’avons pas pu bien lui expliquer ce qu’il s’est passé et là, on s’est lancé dans une danse incroyable pour faire comprendre ce qui s’est passé par les gestes. Il a dû nous prendre pour des débiles profonds. Au bout du compte, il est parti avec le véhicule et nous a laissés là. L’agence a appelé un taxi pour qu’il vienne nous chercher à l’endroit laissé. C’est donc une matinée au soleil, mais pas comme vous vous l’imagineriez en vacances, mais avec vue sur des champs. Plus de véhicule pour la fin des vacances, il faut s’organiser autrement et surtout, finalité de l’histoire: j’ai fais de l’espagnol sur Duolingo, et on a été mangé une bonne glace près de la mer. Heureusement, notre hôtel n’était pas loin de la plage et on peut y aller à pied!

1. Rater l’avion et bye bye la Crète

C’est pour moi le pire d’entre tous. Vous allez vous dire: «  Mais tu as été en Crète? On a vu des photos et ou, articles… » . Oui, mais vous ne savez pas à quel prix, et là, c’est peu de le dire. Tout a commencé par la réservation d’un parking pas loin d’Orly pour laisser notre voiture cinq jours et la récupérer à la fin de notre voyage. C’est quelque chose que nous avions déjà fait lorsque nous étions partis à Lisbonne. Nous étions partis par l’aéroport de Beauvais et vous avez la possibilité de laisser votre véhicule sur le parking surveillé de l’aéroport sans problèmes. Tout s’était bien déroulé et nous voulions vraiment éviter les transports à notre retour. Traîner la valise plus deux heures dans les métros parisiens peut se révéler être une vraie galère. Malheureusement, ce jour n’était pas le nôtre et nous avons cumuler boulette sur boulette. Du parking qui ressemble à un garage au black à l’oubli de notre bagage en main au milieu de l’aéroport, tout était fait pour que nous rations ce vol. Nous sommes arrivés aux aurores pour garer notre véhicule, mais cette entreprise a tout foiré de A à Z. Ils n’étaient pas à l’heure pour ouvrir les portes (plus d’une heure de retard), ni pour faire le transfert en navette comme promis, ils ont garés notre voiture comme n’importe quoi et ont réclamés les clefs. Nous n’étions pas sereins, mais alors vraiment pas. Au final, je crois (oui, c’est sûr), heureusement que nous avions raté le vol, nous avons récupéré notre voiture intacte contrairement à ce que l’on a vu pour d’autres. Tous ces échecs, ont conduit misérablement à un retard : la queue pour l’embarquement est énorme vu qu’une personne a fait un malaise dans la file d’attente (comme vous pouvez le voir, je lui en veux presque d’avoir fait un malaise, c’est pour vous dire l’état de nervosité dans laquelle j’étais), une fouille exacerbée de nos bagages avant la perte de celui-ci et une course effrénée jusqu’à la porte d’embarquement, pour qu’en finalité l’hôtesse nous disent : « Trop tard les portes sont closes ». J’ai littéralement fondu en larmes. Avec l’avion, ce sont mes vacances dorées qui sont partis en fumée, le bel hôtel Espérides & Spa dont je ne profiterais pas, des belles plages et les belles criques que j’ai vu en vidéos dans lesquelles je ne nagerai pas, de la bonne nourriture dont je n’aurais pas la chance de me délecter et un retour à la maison pendant une semaine sous un temps gris?!! Non hors de question! Ça nous a coûté un peu plus cher que prévu, mais nous avons pris de nouveaux billets, car il y avait un autre vol prévu en début d’après-midi. Alors, on s’est dit tant pis, on y va! Le voyage n’a été que meilleur, je vous le dis!

Voilà, tant d’expériences qui font que le voyage est d’autant plus drôle (quand tu y repenses, mais après un bon moment, voir quelques semaines)!

Et vous quelles sont vos galères de voyages?

Trotteusement vôtre,

Cindy

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7 réflexions sur “Et vous, quelles sont vos galères de voyages?

  1. Tourista appellée au Mexique, la vengeance de Moctezuma, après avoir mangé une mangue précoupée en tranches au marché de Merida, yucatan , juste après m’être proposé une partie d’ échecs dans un club situé dans un patio centre ville. Personne ne comprenait Toilet, et je ne parlais pas un mot d’espagnol. Le président du club appelé par les joueurs m’ a sauvé la mise, in extrémis.
    La peur de ma vie: taxi à la sortie de l’aéroport de Cébu, Philippines. Je monte devant, le chauffeur me demande si son cousin peut monter. Je réponds qu’il peut, et me voilà embarqué, nuit tombante, en panique quand le taxi sort de la grande route de l’aéroport pour s’engager dans des rues sombres. Je pose des questions et finalement ouvre la portière quand le taxi ralentit et me réfugie dans la seule maison éclairée du coin. Les occupants de la maison me rassurent en précisant qu’ils ont noté les coordonnées du taxi. J’arrive sain et sauf à mon hotel.
    D’ autres pépéripéties en mémoire qui sont devenues des anecdotes marquantes de mes voyages.

    1. Bonjour Gérard,
      Un grand merci pour avoir partager tes péripéties. Je vois, je ne suis pas la seule à avoir vécu quelques galères de voyages.

  2. Bonjour, Il est bien vrai que l’on a des petites galères de voyage. Merci de partager cela je trouve cela très amusant 😁😁🤣.

    1. Bonjour Yannick, ce sont ces petites parenthèses que j’ai voulu mettre en avant aujourd’hui. Un voyage peut être magique mais avec des moments aussi éprouvants. Contente que cela t’es plu!

  3. J’ai une préférence pour la galère numéro 20 haha. Mais en vrai, les numéros 5, 2 et 1 m’auraient vraiment fait flipper.

    1. Je te rassure Christelle (ou pas), ce sont les points qui m’ont le plus terrifiés. Aujourd’hui, j’en rigole mais sur le coup le sourire n’était pas au rendez-vous! Merci pour la lecture 😊

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